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Premier bilan annuel du marché du rachat et du capital de développement au Québec

Réseau Capital a rendu public la semaine dernière un premier bilan annuel du marché du rachat (« Buy-Out« ) et du capital de développement au Québec. Réalisé par Thomson Reuters, ce rapport offre un aperçu de l’activité des fonds d’investissement dans ce marché essentiel au financement des entreprises québécoises.

On remarque que le marché québécois du rachat a été à l’image des tendances observées sur les marchés internationaux qui ont renoué avec la croissance au cours des deux dernières années, et ce malgré le ralentissement de l’activité d’investissement observé aux États-Unis.  Au Canada, les dollars investis dans les transactions de rachat ont atteint leurs niveaux les plus élevés en trois ans. En effet, les 235 transactions répertoriées représentent une valeur divulguée de 11,5 milliards de dollars, soit une hausse de 69 %. Cette importante hausse est notamment attribuable à des méga-transactions de plus d’un milliard de dollars, dont l’acquisition par OMERS Private Equity et Berkshire Partners de Husky International (Bolton, Ontario) au prix de 2,1 G$.

Selon les transactions divulguées en 2011, le Québec a reçu 12 % des dollars investis à l’échelle pancanadienne. Cette faible proportion serait essentiellement attribuable à quelques méga-transactions survenues ailleurs puisqu’on constate qu’en ce qui concerne le nombre de transactions, le Québec a représenté 23 % du marché canadien, ce qui se rapproche davantage de son poids dans l’économie canadienne selon la coprésidente de Réseau Capital Geneviève Morin.

Il est intéressant de noter que les investissements en capital de développement à participation minoritaire représentent 44 % des 54 transactions recensées au Québec en 2011, tandis que les rachats d’entreprise avec participation majoritaire se situent au second rang avec 26 % des transactions, suivis des investissements mezzanine et autres en quasi-fonds propres qui ont représenté un peu plus du cinquième des transactions.

En termes de dollars, les investissements à participation minoritaire ont représenté 72 % des valeurs divulguées, alors que les acquisitions à participation majoritaire d’entreprises québécoises se situaient à 19 % des débours. Les investissements mezzanine directs ont quant à eux contribué à 9 % des dollars investis en 2011.

Le rapport démontre clairement l’importance des fonds d’investissement en capital de risque au Québec non pas simplement au niveau des investissements mais également dans les transactions de rachat tout autant créatrice de valeur.

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