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Mon meilleur avocat s’appelle Xerox

Avez-vous déjà entendu la phrase en rubrique dans votre cabinet?

En effet, depuis la nuit des temps, la pratique courante dans un cabinet est de facturer le coût des photocopies à notre clientèle avec une prime. Comme les compagnies aériennes qui chargent pour des bagages qui ne leur coûtent dans les faits presque rien sauf le 500 ml d’essence pour la différence de poids entre une valise qui pèse 28 kg en soute et une valise de 19 kg en cabine.

Le hic, c’est que contrairement à plusieurs autres débours qui bénéficient directement au client, la vaste majorité des photocopies faites dans un dossier n’ont pas vraiment de valeur ajoutée.

En fait, un rapport de Coopers & Lybrand a conclu il y a quelques années que le document moyen dans un bureau est copié 19 fois. À l’âge de la numérisation, on pourrait sans doute se passer de la moitié de ces copies qui coûtent très cher.

Parce que le problème réel est là: un cabinet paie beaucoup d’argent pour sa photocopieuse (incluant bien souvent un frais par copie, en plus du papier et du crédit-bail) et celle-ci demeure essentielle, notamment parce que le monde juridique tarde à suivre dans la révolution technologique. Le jour où tous les envois au palais de justice pourront se faire en ligne et que la signature électronique sera plus largement utilisée, on pourra commencer à se passer de ces belles machines qui coûtent des dizaines de milliers de dollars.

En attendant, il faut se reprendre en refacturant les copies faites lorsque nous travaillons dans un dossier. Or, les clients n’aiment pas beaucoup cette façon de procéder (voir ce forum sur lawyers.com, un parmi tant d’autres), ce qui fait que ces frais sont souvent les premiers à être rayés d’un dossier lorsqu’un client demande une réduction.

Ah, qu’est-ce que nous sommes victimes de notre époque…

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